Israël: le journaliste palestinien poursuit sa grève de la faim

Jeudi, la Cour suprême israélienne avait suspendu la détention de Mohammed al-Qiq, en grève de la faim depuis plus de deux mois. Mais le journaliste palestinien, accusé de liens avec le mouvement islamiste du Hamas, refuse toujours de s'alimenter. Il réclame des autorités israéliennes qu'elles annulent purement et simplement son emprisonnement. Mais son état est critique, assurent les médecins qui ont pu l'ausculter.

Avec notre correspondant à Ramallah, Nicolas Ropert

Mohammed al-Qiq est apparu ce vendredi sur la télévision saoudienne pour laquelle il travaille. Très affaibli, le journaliste a chuchoté quelques mots assurant qu'il allait poursuivre sa grève de la faim.

Jointe par RFI, une responsable de l'ONG Human Rights Watch, en contact avec la famille du détenu, confirme que Mohammed al-Qiq réclame la levée de sa détention.

Hospitalisé, mais pas libre

Jeudi, la Cour suprême israélienne, la plus haute instance de l'Etat, avait décidé de suspendre son emprisonnement prenant en compte son état de santé. Mais le journaliste palestinien n'est cependant pas libre de ses mouvements. Son avocat rappelle qu'il ne peut pas quitter l'hôpital et qu'il peut être transféré dans un autre établissement de soins seulement si les autorités israéliennes donnent leur accord.

Mohammed al-Qiq a été arrêté en novembre dernier par Israël pour des liens supposés avec le Hamas, le mouvement islamiste palestinien. Le journaliste avait déjà été emprisonné en 2008 pour appartenance à une organisation proche du Hamas. Ses proches assurent cependant qu'il ne se livre qu'au seul journalisme.

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