La Cour suprême va examiner le dossier médical de Mohammed al-Qiq. En fonction de son état de santé, elle décidera s’il y a lieu de le libérer. Le journaliste palestinien en grève de la faim depuis 63 jours reste donc en prison pour l’instant. Une décision inacceptable pour son avocat Jawad Boulous.
« C’est regrettable, c’est très mauvais et dangereux. Il est possible que cette décision entraine la mort de Mohammed al-Qiq », a-t-il déclaré.
Israël le soupçonne d'être membre du Hamas
Le journaliste palestinien de 33 ans a été emprisonné fin novembre sans inculpation ni procès, Il est sous un régime de détention administrative, un régime que dénonce notamment Ahmed Tibi, un député arabe siégeant au parlement israélien.
« La détention administrative, en général, est un outil antidémocratique. Contre Mohammed al-Qiq, ils n’ont rien. La seule chose qu’on lui reproche c’est son activisme politique. Tout engagement contre l’occupation est puni. Comme Palestinien, vous n’avez pas le droit de résister », explique-t-il.
Les charges pesant contre Mohammed al-Qiq ne sont pas connues. Mais les services secrets israéliens le soupçonnent d’être un membre actif du Hamas, le mouvement islamiste palestinien considéré comme une organisation terroriste par Israël.