Les déclarations de la ministre suédoise des Affaires étrangères sont jugées « irresponsables, délirantes », par les autorités israéliennes. Elles seraient « un soutien au terrorisme ». Margot Wallström est ainsi devenue indésirable en Israël.
On lui reproche d’avoir demandé des enquêtes sur les circonstances dans lesquelles environ 150 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes depuis le début de la nouvelle vague de violences, il y a trois mois.
Sujet sensible
La plupart de ces Palestiniens ont été abattus en commettant ou en tentant de commettre des attaques à l’arme blanche contre des Israéliens. Mais la ministre suédoise s’est inquiétée de possibles « exécutions extra-judiciaires ». Le sujet, très sensible, a été soulevé aussi en Israël par des organisations de défense de droits de l’homme.
Margot Walltröm n’en n’est pas à sa première passe d’armes avec les autorités israéliennes. La Suède est dans le collimateur depuis qu’elle a reconnu fin 2014 l’Etat de Palestine, devenant le premier pays de l’Union européenne à le faire.