Si les forces irakiennes avaient dans un premier temps annoncé qu’elles « nettoieraient la ville de Ramadi rapidement après avoir chassé les combattants de l’organisation de l’Etat islamique », finalement, c’est pas à pas que cette armée tente de reprendre la capitale de la province d’al-Anbar.
Selon différentes sources, des snipers et de nombreux bâtiments piégés ralentiraient l’avancée de soldats irakiens. Appuyées par les bombardements de la coalition internationale, les forces irakiennes avancent maison après maison à la recherche d’engins piégés.
De grandes quantités d’armes et de munitions auraient été retrouvées, ce qui, selon des responsables irakiens, indiquerait que les combattants de l’organisation Etat islamique ont fui de manière précipitée. Une version confirmée par Ibrahim al-Fahdawi, chef de la sécurité d’une localité voisine, qui a indiqué à l’Agence France presse que des dizaines de combattants s’étaient retirés du centre-ville en direction de quartiers à l’est de Ramadi.
L’armée irakienne, qui est entrée dans le centre-ville, aurait par ailleurs essuyé de lourdes pertes. Cette offensive dans la province d’al-Anbar a démarré il y a plusieurs mois et l’avancée des troupes semble plus lente que prévu, en tout cas plus lente que ne l’avait prédit le porte-parole des forces anti-terroristes irakiennes qui avait annoncé mardi dernier 22 décembre que cette offensive serait terminée en trois jours.