Avec la reprise d’une partie de Ramadi, les forces irakiennes ont gagné une bataille, mais la guerre continue. Les combats se poursuivent et les jihadistes du groupe Etat islamique ne comptent pas battre facilement en retraite et abandonner leurs positions.
Ramadi est stratégique. Elle est pour l’organisation Etat islamique la porte d’entrée sur ses terres de la province d’al-Anbar, la plus grande d’Irak. Pour les jihadistes, contrôler cette région, c’est assurer la continuité territoriale de ce qu’ils considèrent comme leur califat, à cheval entre l’Irak et la Syrie.
Conquise en mai dernier par l’organisation EI, Ramadi est le chef-lieu d’al Anbar. Elle est également toute proche de Bagdad. Cette proximité des djihadistes fait peser une menace permanente sur la capitale.
Durant des mois, les forces irakiennes ont lancé des offensives pour reprendre cette ville. Ce mardi, le secteur de Tamim, un quartier de la ville, est repassé sous leur contrôle. Une avancée majeure, affirment les responsables irakiens.
Une réunion internationale sur la Syrie pourrait avoir lieu le 18 décembre à New York. Tout dépendra de ce que va donner la conférence entre représentants de l'opposition à Bachar el-Assad sous l'égide de l'Arabie saoudite.