Lors des deux précédentes réunions à Vienne en Autriche, les 17 pays du groupe international sur la Syrie et parmi eux la Russie et l’Iran, les deux principaux alliés de Bachar el-Assad, sont tous tombés d’accord sur plusieurs points :
-Mettre en place un cessez-le-feu en Syrie
-Former un gouvernement de transition dans les six mois
-Organiser des élections dans les dix mois
- Réunir opposition syrienne et représentants du régime de Damas autour d’une même table
Longtemps divisée, l’opposition syrienne est parvenue la semaine dernière à mettre de côté ses querelles intestines. Elle a même désigné un coordinateur, Riyad Hijab, ancien Premier ministre de Bachar el-Assad qui avait fait défection en 2012. Il est chargé désormais de mener les pourparlers avec les représentants de son ancien gouvernement.
Si tout se passe bien, la réunion de ce vendredi à New York devrait déboucher sur un projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU. Une résolution qui entérinera toutes ces décisions. Reste toutefois un ultime point de blocage, le sort réservé à Bachar el-Assad et à ses principaux collaborateurs.