Avec notre correspondante à Amman, Angélique Ferat
Benyamin Netanyahu a déclaré dans la journée que le statut d'al-Aqsa ne changerait pas. John Kerry, de son côté, a déclaré à peu près la même chose à ses partenaires arabes. Selon lui, Israël ne veut pas diviser al-Asqa, a-t-il souligné.
Depuis 1967, seuls les musulmans peuvent prier dans ce lieu, les juifs peuvent juste le visiter. Mais des émeutes ont eu lieu entre jeunes Palestiniens, colons juifs et police israélienne, parce que des colons ont été autorisés à prier dans ce lieu saint musulman.
Al-Aqsa est le troisième lieu saint de l'islam, c’est à partir de là que le prophète se serait élevé vers le paradis. Pour les juifs, ce lieu est le mont du Temple.
Le Premier ministre israélien aurait aussi accepté que l'esplanade soit sous vidéo surveillance 24h/24, une suggestion des Jordaniens. John Kerry s'est félicité de cette nouvelle coopération entre Jordaniens et Israéliens. Reste que du côté musulman, plusieurs voix avaient demandé que la sécurité d'al-Aqsa soit désormais gérée par des musulmans.
La gestion du lieu saint est historiquement exercée par les Jordaniens, mais le contrôle des entrées est effectué par la police israélienne depuis la deuxième intifada. La police interdit régulierement l'accès de la mosquée aux hommes de moins de 50 ans. Ce qui est percu comme une provocation. Vendredi dernier, en geste d’apaisement, tous les hommes ont été autorisé à prier a al-Aqsa.