Israël: face à la vague de violence, la gauche manifeste

Ce samedi 10 octobre s’est déroulée la première manifestation de la gauche israélienne depuis le début de la vague de violence. Un rassemblement modeste de quelques centaines de personnes.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

« Pas de solution sécuritaire sans accord politique », « Non à l'escalade, nous ne voulons pas d'une nouvelle guerre », ce sont quelques-uns des slogans scandés par quelque 400 manifestants qui se sont réunis sous les fenêtres de la résidence du Premier ministre israélien à Jérusalem à l'appel du parti colombe Meretz . Et ils accusent Benyamin Netanyahu et son gouvernement d'incitation à la violence. « Il y en a marre de Netanyahu, témoigne Pascale, enseignante à Jérusalem. Il peut rentrer à la maison, surtout pas d’union nationale, car le mieux ce serait encore des élections anticipées. On est venu manifester pour lui dire "Allez, rentre chez toi". »

Pour la présidente du parti Zehava Galon, Benyamin Netanyahu est à la tête d'un gouvernement de pyromanes qui a plongé Israël dans l'isolement le plus complet. Pour Elizabeth Garreault, l’une des manifestantes, il faut redonner de l'espoir à la fois aux Israéliens et aux Palestiniens : « C’est maintenant qu’il faut essayer d’arrêter ce processus infernal de violence et de vengeance. Je pense que cette violence vient parce que les gens n’ont plus d’espoir. »

En parallèle, un autre rassemblement pacifiste s'est tenu à Tel Aviv avec également quelques centaines de participants. Mais dans plusieurs villes israéliennes, ce sont les militants de droite qui manifesté et ont exigé des mesures musclées pour rétablir la sécurité.

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