Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Lors d'un discours devant le ministre iranien du Pétrole, Sigmar Gabriel a affirmé que la sécurité d'Israël avait une grande importance pour l'Allemagne et qu’il ne fallait pas la remettre en cause. C'est la première fois qu'un responsable européen de ce niveau évoque la sécurité d'Israël en Iran.
L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël et soutient le Hezbollah libanais et les groupes islamiques palestiniens comme le Hamas et le Jihad islamique. La porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marzieh Afkham, n'a pas tardé à réagir en affirmant que l'Iran et l'Allemagne avaient des positions divergentes sur des questions régionales. Elle a ajouté que les responsables iraniens allaient évoquer les menaces existantes dans la région, notamment les menaces du « régime sioniste ».
Il y a deux jours, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a clairement souligné que l'accord nucléaire avec les grandes puissances n'allait pas changer la politique de soutien de l'Iran à ses amis, notamment aux Hezbollah libanais, aux groupes palestiniens ainsi qu'aux gouvernements syrien et irakien.