Avec notre envoyé spécial à Vienne,Sami Boukhelifa
Au-delà de la signature d'un accord il en va désormais de la crédibilité des grandes puissances et des Iraniens. Une crédibilité qui au fur et à mesure des reports a déjà perdu tout son sens. Le seul moyen désormais pour venir à bouts des derniers points de blocage serait d'augmenter le volume de travail.
Samedi, dimanche, 48 heures de négociations non-stop pour surmonter les difficultés. Rien de nouveau, les ministres des Affaires étrangères des grandes puissances et de l'Iran l'ont déjà fait. A Genève, à Lausanne, les deux accords d'étape signés jusqu'à présent sont le fruit d'intenses et d'interminables tractations.
Mais ici à Vienne, de l'aveu d'une source diplomatique occidentale, rien de tout cela n'a été observé pour le moment. Comme si les troupes étaient démotivées. Une exaspération générale semble avoir frappé ces négociations à un moment crucial. Selon cette même source, en comparaison avec les précédentes sessions, il y a aujourd'hui peu de réunions plénières ou bilatérales. Un haut responsable occidental aurait frappé du poing sur la table, reprochant ce climat de paresse qui semble paralyser les uns et les autres.
■ Manifestation de colère à Téhéran
Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Téhéran et prié dans les mosquées de Téhéran. Ce vendredi est traditonellement une journée de solidarité avec les Palestiniens. Mais notre envoyé spécial, Toufik Benaichouche, a pu constater dans la foule que les négociations de Vienne étaient aussi un sujet de préoccupation.