Avec notre envoyé spécial à Téhéran, Toufik Benaichouche
C’est une journée de deuil en Iran ce mercredi 8 juillet. On commémore l’assassinat d’Ali, premier imâm des chiites. Il était le cousin et le gendre du prophète Mahomet.
Il a été assassiné en 630. Le 19e jour du ramadan, Ali a été attaqué alors qu’il effectuait la prière du matin, à l’aide d’un sabre empoisonné, à Nadjaf, dans l’actuel Irak. Le 21e jour, il succombe à ses blessures. Tous les chiites estiment que seuls les descendants de Ali ont une légitimité religieuse, bien sûr, mais également politique.
En signe de deuil et de recueillement, on se vêt de noir ce mercredi en Iran et l’on passe la journée à prier. Et d’une certaine manière, le fait qu’on n’annonce pas la conclusion d’un accord à Vienne aujourd’hui arrange en quelque sorte les autorités iraniennes. Il aurait été difficile de célébrer un succès à Vienne, un succès pour la levée des sanctions, alors qu’on est en pleine journée de deuil et de recueillement.