L'ONU appelle au cessez-le-feu au Yémen

La guerre continue de faire rage au Yémen : affrontements entre partisans du président Hadi en exil et rebelles houthistes, bombardements de la coalition emmenée par l'Arabie Saoudite pour anéantir cette rébellion. Face à cette situation chaque jour plus inquiétante, le secrétaire général de l'ONU a lancé un nouvel appel à une cessation des hostilités, qui risque malheureusement de ne pas être suivi d'effet.

C'est au lendemain de la démission de Jamal Benomar, le médiateur de l'ONU pour le Yémen, que le secrétaire général des Nations unies a lancé cet appel à un arrêt immédiat des hostilités. « Le Yémen est en train de brûler et il faut un cessez-le-feu de toutes les parties au conflit », a notamment déclaré Ban Ki-moon.

Quelques heures auparavant, ce dernier s'était entretenu avec le chef de la diplomatie iranienne. Téhéran a proposé un plan de paix qui prévoit une trêve suivie d'une négociation facilitée par des médiateurs extérieurs.

Pour le moment, ces appels au cessez-le-feu risquent de rester lettre morte. L'Arabie Saoudite et ses alliés du Golfe n'ont nullement l'intention de mettre un terme à leur campagne de bombardements contre la rébellion houthiste. De son côté, celle-ci a beau jeu de rejeter toute cessation des hostilités tant que ses bombardements continueront.

Selon un dernier bilan fourni par les Nations unies, le conflit a fait plus de 700 morts et près de 3000 blessés, dont un grand nombre de civils, au cours des quatre dernières semaines.

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