Aux cotés de l'Arabie saoudite, en plus des Emirats arabes unis, de la Jordanie et du Pakistan, le Soudan, l'Egypte et le Maroc se sont portés volontaires dès jeudi pour participer aux raids aériens contre les rebelles chiites au Yémen.
L'opération conduite par Ryad en soutien au président du Yémen Abd Rabbo Mansour Hadi et contre l'influence de l’Iran dans le pays mobilise déjà 150 000 militaires et une centaine d'avions combat saoudiens.
Les Emirats arabes unis ont engagé 30 appareils, le Koweït 15 et le Qatar une dizaine. Le Bahreïn participe aussi avec 12 avions et l'Egypte de son côté mobilise son aviation et sa marine.
Sur le continent africain, plusieurs pays ont apporté leur soutien à Ryad. A Nouakchott, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz approuve l’opération jugeant la situation au Yémen « vraiment regrettable ».
Vendredi par communiqué, le Sénégal et la Guinée ont également annoncé soutenir la coalition arabe. Le gouvernement guinéen dit suivre « avec une profonde préoccupation les événements tragiques qui se déroulent actuellement au Yémen, où des troupes rebelles portent atteinte à la souveraineté et à la légalité constitutionnelle de cet Etat membre de l'Organisation de la coopération islamique ».