Avec notre correspondante à Tel Aviv, Murielle Paradon
Benyamin Netanyahu tente de mobiliser son électorat. Le Premier ministre israélien sait qu'il peut perdre les élections de mardi. Sa formation n'arrive que deuxième dans les sondages, derrière le centre-gauche. Alors, à la tribune, il répète son thème favori : la sécurité d'Israël.
Dans la foule, place Rabin, Elisheva, est conquise. « Je suis venue soutenir Bibi pour ces élections étant donné que c’est un homme très fort, dit-elle. C’est le seul qui a pu nous représenter au Congrès en Amérique par rapport à l’Iran et c’est le seul qui réagit par rapport à ça ».
Liron, 23 ans, est venu soutenir un autre candidat que Netanyahu, plus à droite encore : le nationaliste religieux Naftali Bennett, présent également au rassemblement. Pour Liron, la sécurité signifie aussi ne faire aucune concession territoriale aux Palestiniens. « Si on donne une partie de la Cisjordanie aujourd’hui, vu la situation politique de Mahmoud Abbas et en Cisjordanie, on aurait forcément la guerre dans quelques années et on aurait des frontières indéfendables, estime-t-il. Ce serait un gros malheur pour le peuple juif. »
Ces militants de droite et d'extrême droite, dont beaucoup de colons, estiment que la sécurité d'Israël est la priorité numéro un.