Syrie: après quatre ans de guerre, retrouver le chemin des négociations

Près de quatre ans après le début de la guerre civile en Syrie, aucune solution militaire ne semble pouvoir se dégager. En témoignent les combats violents qui ont éclaté ce jeudi dans la ville d'Alep entre la rébellion et les forces gouvernementales. Dans ce contexte, de nombreuses voix s'élèvent en faveur d'une relance du dialogue et de la voie diplomatique. C'était d'ailleurs l'objectif de la visite en France du chef de l'opposition syrienne en exil. Khaled Khoja a rencontré François Hollande ce jeudi 5 mars.

Relancer le dialogue en vue d'une reprise des négociations de paix : tel est l'objectif affiché par le chef de l'opposition syrienne en exil, Khaled Khoja. Celui-ci a déjà accepté de discuter avec des groupes de l'opposition tolérée par Damas et il ne fait pas du départ préalable de Bachar el-Assad une condition à la reprise des négociations.

« Le départ de Bachar el-Assad n'a jamais été une condition même lors des négociations de Genève. Nous nous sommes assis à la même table des négociations avec les représentants du régime alors que Bachar el-Assad était au pouvoir. Mais il est essentiel que les négociations aboutissent au départ de Bachar el-Assad. »

De son côté, le président français a réaffirmé la position adoptée depuis des années par la France : Bachar el-Assad n'est pas un interlocuteur crédible aux yeux de François Hollande - ni dans la lutte contre le groupe Etat islamique, ni pour préparer l'avenir de la Syrie. A ses yeux, le président syrien reste le principal responsable du malheur de son peuple, et de la montée en puissance en Syrie, des groupes terrorites.

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