Relancer le dialogue en vue d'une reprise des négociations de paix : tel est l'objectif affiché par le chef de l'opposition syrienne en exil, Khaled Khoja. Celui-ci a déjà accepté de discuter avec des groupes de l'opposition tolérée par Damas et il ne fait pas du départ préalable de Bachar el-Assad une condition à la reprise des négociations.
« Le départ de Bachar el-Assad n'a jamais été une condition même lors des négociations de Genève. Nous nous sommes assis à la même table des négociations avec les représentants du régime alors que Bachar el-Assad était au pouvoir. Mais il est essentiel que les négociations aboutissent au départ de Bachar el-Assad. »
De son côté, le président français a réaffirmé la position adoptée depuis des années par la France : Bachar el-Assad n'est pas un interlocuteur crédible aux yeux de François Hollande - ni dans la lutte contre le groupe Etat islamique, ni pour préparer l'avenir de la Syrie. A ses yeux, le président syrien reste le principal responsable du malheur de son peuple, et de la montée en puissance en Syrie, des groupes terrorites.