Le cessez-le-feu localisé d'Alep en Syrie a peu de chances d'aboutir

L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie est à Damas depuis lundi 23 février. Staffan de Mistura entame sa quatrième visite dans ce pays. Depuis plusieurs mois, l'émissaire de l'ONU négocie un accord de cessez-le-feu qui prévoit l’arrêt des hostilités pendant un mois et demi dans certains quartiers d’Alep, deuxième plus grande ville de Syrie.

Sur le papier, le plan de Mistura prévoit l’arrêt des bombardements aériens et de l’utilisation de l’artillerie lourde à Alep, durant six semaines. Et même s’il déclare le contraire, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie le sait pertinemment : ses chances de réussite sont très minces. Toutefois Staffan de Mistura reste confiant. Lors de ces précédentes visites à Damas, il est parvenu à arracher un accord de principe au régime de Bachar el-Assad. Le gouvernement syrien a donné des assurances quant à une éventuelle suspension des combats dans cette ville.

Visite à Istanbul

Reste alors pour l’émissaire des Nations unies à convaincre le camp d’en face : l’opposition armée. Dans la foulée de sa visite syrienne, Staffan de Mistura se rendra à Istanbul pour rencontrer justement les représentants de l’opposition. En attendant sur le terrain les combats se poursuivent. A Alep le régime a même lancé la semaine dernière une vaste offensive contre plusieurs villages et contre la partie est de la ville contrôlée par les rebelles.

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