Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
C'est par un communiqué officiel que les Gardiens de la révolution ont annoncé la mort du général Mohammad Ali Allahdadi dans l'attaque israélienne. Le général Allahdadi «était parti en Syrie comme conseiller pour aider le gouvernement et la nation syrienne dans son combat contre les terroristes takfiris», affirme le communiqué.
La mort du général iranien en Syrie est un nouveau signe de l'engagement de l'Iran en Syrie mais aussi en Irak. En effet, un autre général iranien, le commandant Hamid Taghavi, a été tué fin décembre dans la ville de Samarra en Irak en combattant les jihadistes de l'Organisation de l'Etat islamique.
La Syrie et l'Irak pièces maîtresses du dispositif régional
L'Iran reconnaît avoir des conseillers militaires en Syrie et en Irak pour combattre les jihadistes. Il est en effet le principal soutien régional de Damas et de Bagdad auxquels il fournit une aide politique, économique et militaire mais dément avoir déployé des troupes sur le terrain.
Selon les médias iraniens, le commandant de la force Qods des Gardiens de la révolution, le général Ghassem Soleimani, a joué un rôle de premier plan dans la reconquête de villes et régions irakiennes qui étaient tombées aux mains des jihadistes ces derniers mois. L'Iran considère la Syrie et l'Irak comme faisant partie de l'axe de résistance face à Israël. Il n'est pas question pour Téhéran d'abandonner ces deux pays qui constituent une zone d'influence régionale.