L’offensive lancée ces derniers jours par 8 000 combattants kurdes a permis, selon le président de la région autonome du Kurdistan, d’ouvrir les principales routes menant au mont Sinjar. Soutenus par des frappes de la coalition internationale, les peshmergas auraient réussi à briser le siège imposé depuis septembre par les jihadistes. Un revers significatif pour l'organisation Etat islamique dans cette région frontalière de la Syrie. Une grande partie du centre-ville de Sinjar aurait également été libérée.
Le président Barzani a ajouté que les peshmergas pourraient participer à une future opération pour reprendre Mossoul, la deuxième ville d'Irak, aux mains des jihadistes depuis le mois de juin. « Nous y participerons si le gouvernement irakien nous le demande et à nos conditions », a-t-il déclaré.
Cette offensive du mont Sinjar, la plus importante menée par les forces kurdes, devrait permettre de libérer des centaines de civils appartenant à la minorité yézidie. Grâce à cette offensive, les Kurdes affirment avoir repris 700 km2 de territoire, renforçant ainsi leur emprise sur le nord du pays face à l'Etat fédéral irakien.