Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Marzieh Afkham a condamné la prise d'otage en affirmant que l'état psychologique de l'auteur a été évoqué à plusieurs reprises avec les autorités australiennes. En effet, le preneur d'otages, un iranien de 50 ans, s'est réfugié en Australie en 1996. Man Haron Monis s'est converti du chiisme au sunnisme radical il y a un mois.
Selon son site officiel, il a fait allégeance au chef de l'organisation Etat islamique. Les médias iraniens ont largement évoqué cette conversion et le fait que les autorités australiennes étaient au courant des penchants extrémistes de cet activiste.
Pour le quotidien conservateur Vatan Emrooz, les services de renseignement australiens n'ont pas pris les mesures nécessaires contre Haron Monis parce qu'ils ont été trompés par les services de renseignement américains et britanniques.
D'autres médias ont souligné que les autorités australiennes ont refusé d'écouter les responsables iraniens sur l'état psychologique de Haron Monis et ont refusé de le remettre à Téhéran pour des raisons politiques.
L'Iran à majorité chiite combat les jihadistes du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie.
D'ailleurs, ces jihadistes considèrent les chiites comme des infidèles qu'il faut tuer.