La violence touche aujourd’hui le cœur d’Israël. Les quartiers arabes à l’est de la ville s’enflamment et Benyamin Netanyahu doit trouver d’autres moyens qu’une réponse purement militaire pour rétablir le calme dans la ville sainte, y compris dans les quartiers arabes. Le roi jordanien, dont le pays est le gardien de l'Esplanade des Mosquées a exprimé son « rejet total » de ce qu’il a appelé « les agressions et provocations israéliennes répétées à Jérusalem en particulier s'agissant de la mosquée Al-Aqsa. »
Il a reçu le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas avant d’accueillir au palais royal cette réunion tripartite qui n'était pas au programme de John Kerry. Le chef de la diplomatie américaine tente lui aussi de calmer les tensions entre Israéliens et Palestiniens et il s’est lui entretenu avec le président palestinien. Le roi Abdallah II, hôte de cette réunion, avait auparavant appelé lors d'un entretien avec Kerry l'Etat hébreu à cesser ses « agressions répétées » à Jérusalem.
C’est vraiment une occasion pour Benyamin Netanyahu de freiner un mouvement qui pourrait prendre une plus grande ampleur en Israël et dans les territoires palestiniens. Il avait déjà assuré au roi Abdallah au cours d’un entretien téléphonique la semaine dernière qu’il ne toucherait pas au statut de l’Esplanade des Mosquées. Le chef de la diplomatie américaine John Kerry a déclaré que des engagements « fermes » avaient été pris pour réduire les tensions entre Israël et les Palestiniens sur cette question.