Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon
Les attentats ont visé des maisons, des voitures de membres du Fatah à Gaza. Mais aussi une estrade prévue pour les commémorations, mardi, du 10e anniversaire de la mort de Yasser Arafat, le leader historique du mouvement. Même si le Hamas a condamné ces attaques, le Fatah estime qu’il en porte la responsabilité.
Les deux mouvements, qui s’étaient livré une guerre en 2007 avec la prise de pouvoir du Hamas à Gaza, se sont théoriquement réconciliés en juin dernier. Ils ont nommé un gouvernement de consensus mais qui a tardé à se mettre en place. À cause des obstacles dressés par Israël mais aussi des divisions persistantes entre les deux partis palestiniens.
Aujourd'hui, c'est toujours le Hamas qui contrôle la sécurité de la Bande de Gaza.
Le Premier ministre palestinien, Rami Hamdallah, qui devait se rendre dans l'enclave samedi, a en tous cas annulé sa visite à cause des attaques. Quant au Jihad islamique, il a regretté les nouvelles dissensions entre le Fatah et le Hamas qui font, selon lui, le jeu d'Israël.