Avec notre correspondant à Vienne, Nathanaël Vittrant
L’un des principaux points d’accroche concerne toujours le niveau d’uranium que l’Iran sera autorisé à enrichir à l’issue de cet accord. Un point sur lequel jusqu’à présent ni l’Iran ni les Occidentaux ne se sont réellement montrés prêts à transiger.
L’Iran a lourdement investi ces dernières années pour porter à 20 000 le nombre de ses centrifugeuses et la République islamique rechigne toujours à réduire leur nombre.
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D’après les médias américains, d’autres points litigieux seraient eux en voie de résolution, comme celui par exemple de la centrale d’Arak. La situation n’est donc pas complètement bloquée, mais suffisamment pour que les Iraniens estiment qu’ils pourraient « avoir besoin de plus de temps ».
Ils sont encouragés en ce sens par les Russes dont le ministre des Affaires étrangères déclarait en début de semaine : « La date du 24 novembre n’est pas sacrée ». Une possibilité que les Américains refusent pour l’instant d’envisager. Accusé par Israël et une partie des républicains de laisser les Iraniens jouer la montre, Barack Obama n’y a pas intérêt. Reste que c’était déjà vrai en juillet. On connaît la suite…