Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Pour montrer l’étendue de la coalition contre l’organisation de l’État islamique, John Kerry a réuni 35 pays autour de la table du Conseil de sécurité. Y compris l’Iran, qui doit jouer un rôle, a dit le chef de la diplomatie américaine
Reste que les actions concrètes, notamment des pays arabes, se font encore attendre. Seule la France a apporté un soutien militaire direct en Irak. Un renversement de situation par rapport à 2003, a noté Laurent Fabius. « En 2003, agir contre l’Irak avait divisé ce Conseil. En 2014, dans un contexte très différent, agir pour l’Irak et contre les terroristes de Daesh est un devoir pour nous tous », a ainsi déclaré le ministre français des Affaires étrangères.
La Syrie de son côté a mis en garde contre des frappes aériennes sur son sol et exigé d’être consultée dans la lutte contre EI. Ce que les États-Unis et leurs alliés refusent pour l’instant de faire.