Avec notre correspondante à Doha, Laxmi Lota
Les pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie Saoudite, Bahreïn, Émirats Arabes Unis, Koweït, Oman et Qatar) affichent leur union face à la menace d'instabilité provoquée par les jihadistes de l'État islamique dans la région.
Cela fait six mois que l'Arabie Saoudite, le Bahreïn et les Émirats arabes unis ont rappelé leurs ambassadeurs du Qatar et cette division pourrait profiter au groupe extrémiste. Depuis la crise diplomatique, les réunions et les voyages d'un pays à l'autre se sont multipliés pour tenter de régler le différend avec Doha. Chaque semaine, la presse qatarienne a annoncé que la dispute ne serait bientôt plus qu'un lointain souvenir. À la mi-août, les quotidiens avançaient même un calendrier pour la fin de l'affaire : « dans une semaine », disait-on. Cela n'a pas été le cas.
Mais les pays du Conseil de coopération du Golfe semblent aujourd'hui plus enclins à se réconcilier avec le Qatar face au danger de l'État islamique. « Il faut éliminer tous les obstacles qui entravent l'action commune au sein du CCG », a indiqué le chef de la diplomatie koweïtienne. C'est d'ailleurs pour mettre en place une coalition face à l'EI que le secrétaire d'État américain, John Kerry, doit se rendre au Moyen-Orient prochainement.