Avec notre envoyée spéciale à Gaza, Murielle Paradon
Selon le porte-parole de la police, la déflagration a eu lieu dans un terrain vague qui sert à entreposer les obus et les missiles qui n’ont pas explosé. Des policiers transportaient un de ces engins et l’accident a eu lieu. Des journalistes se trouvaient sur place. Ils ont eux aussi été victimes de l’explosion. L’un d’entre eux, Simone Camilli, un journaliste italien travaillant pour l'agence de presse Associated Press (AP) a été tué avec au moins quatre autres personnes. L'agence AP qui ajoute que son photographe palestinien Hatem Moussa a également été grièvement blessé dans l'explosion.
Endroit noirci par les cendres
Sur le terrain, on peut encore apercevoir l’endroit noirci par les cendres, quelques restes d’obus et une voiture de police endommagée. Le porte-parole de la police palestinienne qui donne ces informations précise que, depuis le début de la guerre, une unité spéciale est chargée d’aller chercher les munitions non explosées.
Engins entreposés
Ils reçoivent beaucoup d’appels de la population. Ensuite, les policiers entreposent ces engins dans des terrains vagues, mais dit-il, ils ne les désamorcent pas. Ce n’est pas leur mission. Ils attendent pour cela l’arrivée de spécialistes étrangers après la guerre, comme cela s’est fait pour les autres conflits. Selon le porte-parole de la police, il resterait encore un millier d’engins non explosés à Gaza.