Gaza-Israël: 72 heures pour trouver la paix

72 heures pour tenter de parvenir à un accord de paix durable : une nouvelle trêve est donc entrée en vigueur hier soir, dimanche 10 août, à Gaza en début de soirée sur proposition de l’Egypte qui joue les médiateurs entre les deux parties et qui demande aux Israéliens et aux Palestiniens de mettre cette trêve à profit pour travailler à un cessez-le-feu global et permanent. A Gaza, ce lundi matin, 11 août, la situation est calme.

Avec notre envoyée spéciale à Gaza, Murielle Paradon

La situation est calme ce matin. Il y a eu des bombardements jusque tard hier soir, dimanche, mais plus rien après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à minuit, heure locale.

Ce matin donc, la vie reprend comme à chaque trêve. Les pêcheurs sont de sortie, de nombreux enfants jouent sur la plage. Les Gazaouis espèrent que cette fois, ce sera la bonne et qu’il y aura un arrêt définitif des combats. Ils sont épuisés de vivre au rythme des trêves et des reprises de bombardements. Beaucoup veulent profiter de ces trois jours d’accalmie pour trouver un logement, car les écoles de l’ONU qui accueillent les déplacés sont bondées.

Cette guerre a fait 2 000 morts

Puis, tout le monde souhaite que les négociations au Caire entre Israéliens et Palestiniens aboutissent. La principale revendication des Gazaouis, c’est la levée du blocus, qu’Israël cesse son embargo en vigueur depuis 2006 et que les Egyptiens rouvrent leur frontière fermée depuis un an. Il faut bien comprendre que les habitants de Gaza ne peuvent sortir de leur territoire librement. Peu de biens de consommation leur arrivent et il y a constamment des coupures d’électricité. Et cela dure depuis des années. Si cette guerre a fait 2 000 morts, il faut - qu’au moins - elle mène à une vraie amélioration de la vie des Gazaouis.

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