Gaza: après la trêve humanitaire, la crainte de nouvelles violences

La trêve humanitaire réclamée par l'Onu entre Israël et le Hamas a duré cinq heures ce jeudi. L’armée israélienne avait toutefois accusé le Hamas d’avoir tiré trois obus de mortier dans la matinée. Une information démentie par le mouvement palestinien. Aussitôt terminée, les tirs semblent avoir repris. Selon les médias israéliens une roquette palestinienne s'est abattue sur la ville d'Ashkelon. A Gaza, des témoins font état d'une frappe israélienne. 

Aussitôt les cinq heures de trêve écoulées, les sirènes israéliennes ont retenti, annonçant des tirs de roquettes. Côté gazaoui, les habitants redoutent des raids plus intenses. D’autant que les forces israéliennes pourraient vouloir faire payer au Hamas ses écarts de conduite durant ce cessez-le-feu.

L’armée accuse en effet le mouvement palestinien d’avoir tiré trois obus de mortier. Sa branche armée, les brigades Ezzeddine al-Qassam, auraient également tenté une incursion en territoire israélien. Les responsables du Hamas réfutent clairement ces accusations. Pour eux, Israël cherche des motifs afin de continuer ses « massacres ».

Même si cette trêve est finie, elle a néanmoins permis aux Gazaouis de retrouver une vie presque normale, l’espace de quelques heures. Les habitants de l’enclave palestinienne en ont profité pour se réapprovisionner en produits de première nécessité.

Selon des témoignages sur place, les commerces ont rouvert et les gens sont sortis dans les rues. Au-dessus de leur tête, à ce moment-là, un ciel dégagé. Aucun avion de combat israélien en vue.

Cependant, dès l’expiration de la trêve, une roquette tirée depuis Gaza a atterri sur la ville d'Ashkelon, dans le sud d’Israël, a annoncé l’armée israélienne dans un communiqué. Son aviation a alors bombardé à trois reprises l'enclave palestinienne. Selon les services de secours, ils n'ont pas fait de victimes.

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