Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Cela fait plus d’un an que les agences humanitaires de l’ONU demandent à pouvoir franchir la frontière syrienne sans l’accord de Damas. Car les autorités de Damas mettent constamment des obstacles à la livraison d’aide en zone rebelle, allant jusqu’à enlever les médicaments des camions.
Concrètement, les convois de l’ONU pourront passer directement en zone rebelle par quatre points de passage depuis la Turquie, l’Irak et la Jordanie, pour soulager jusqu’à deux millions de Syriens. Au moins un de ses points est tenu par un groupe jihadiste. Les convois seront contrôlés par l’ONU afin de s’assurer qu’ils ne transportent que de l’aide humanitaire.
Pas de sanctions
Il aura fallu cinq semaines de négociations pour convaincre la Russie et la Chine de ne pas s’opposer à cette résolution. Moscou a toutefois obtenu que les sanctions ne soient pas automatiques si le régime empêche les convois de passer sur le terrain malgré cette décision du Conseil de sécurité.