Dans l'ouest de Mossoul, quatre policiers et trois soldats ont péri dans des affrontements avec des insurgés. Ces derniers ont perdu 16 hommes dans ces combats. Un tir de mortier a également tué un civil à l'est de Mossoul.
D'autre part, au moins quatre personnes ont été tuées et 45 blessées lorsque deux kamikazes ont fait détoner des voitures piégées dans le village d'Al-Mouwaffaqiyah. Les habitants de ce village appartiennent principalement à la minorité Chabak, une secte ésotérique kurde que les groupes islamistes sunnites considèrent comme des hérétiques.
Ces violences interviennent au lendemain d'un assaut lancé par des insurgés sur la ville de Samarra, à 110 kilomètres au nord de Bagdad. Les insurgés ont occupé plusieurs quartiers avant d'être chassés par l'armée au prix de dizaines de morts.
Les autorités imputent cette escalade de violence à des facteurs extérieurs, au premier rang desquels la guerre en Syrie voisine. En fait, les violences sont surtout alimentées par la colère de la minorité sunnite, qui s'estime marginalisée et maltraitée par les autorités dominées par les chiites.