Avec notre envoyée spéciale à Tel Aviv, Murielle Paradon
Les hommages se succèdent au cimetière de Kyriat Shaul à Tel-Aviv. Des politiques israéliens et belges sont là. Ils dénoncent l’antisémitisme, qui a conduit selon eux, à l’assassinat du couple Riva au Musée juif de Bruxelles.
Daniel Horowitz, un Belge qui vit à Tel-Aviv depuis 5 ans, assistait aux funérailles : « On n’a pas encore d’idée sur le ou les coupables. On suppose que c’est soit une mouvance néonazie, soit une mouvance islamiste. Mais si c’est le cas, au-delà de l’antisémitisme, je crois que c’est le point culminant ou bien l’aboutissement d’une haine antisioniste, anti-Israël. »
« Quel avenir pour nos enfants ? »
Amy Wybran est Belge, elle aussi. Elle vit en Israël depuis que son mari, chef d’une communauté juive de Belgique, a été tué en 1989. Pour elle, la tuerie de Bruxelles et la montée de l’extrême droite aux élections européennes sont un double choc : « On a la totale, là, aux élections européennes. Quel est l’avenir pour nos enfants qui habitent encore la Belgique. »
Aux funérailles du couple Riva, beaucoup disent avoir émigré vers Israël parce qu’ils ne se sentaient plus en sécurité en Europe.