Avec notre envoyé spécial au Caire, Nicolas Falez
Les autorités égyptiennes ont invoqué la vague de chaleur pour expliquer la faible affluence dans les bureaux de vote. Leur décision de prolonger le scrutin d’un jour a été critiquée par les états-majors des deux candidats, Hamdeen Sabbahi et Abdel Fattah al-Sissi. Les électeurs du troisième jour vont-ils faire remonter la participation de façon sensible?
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Le scrutin semble joué d’avance en raison de l’écrasante popularité d’Abdel Fattah al-Sissi. Mais ce dernier rêvait d’une victoire en forme de plébiscite afin de faire oublier les appels au boycott de la part des partisans des Frères musulmans et des révolutionnaires qui estiment que le candidat al-Sissi est le fossoyeur des idéaux de la révolution de 2011, celle qui a fait chuter Hosni Moubarak.
La participation lors de la précédente présidentielle en 2012 était proche de 52%, ce qui était considéré comme plutôt élevé en Egypte. Et à l’époque le scrutin avait duré deux jours, sans prolongation.