Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
C’est probablement le plus célèbre écrivain israélien. Amos Oz ne mâche pas ses mots. Il n’hésite pas à qualifier les extrémistes juifs, auteurs d’une vague d’acte racistes contre les chrétiens et les musulmans, de « néo-nazis hébreux ». Il ajoute « qu’ils bénéficient du soutien de législateurs racistes et de certains rabbins qui leur fournissent une justification pseudo-religieuse. »
Depuis plusieurs semaines les incidents anti-musulmans et anti-chrétiens se multiplient. Vendredi, l’inscription « Jésus est une ordure » a été taguée sur les murs d’une église de Jérusalem. Des jeunes filles juives ont craché récemment sur un prêtre chrétien dans le secteur du mont Sion à Jérusalem. Des insultes ont été également inscrites sur des mosquées. Et des pneus appartenant à des arabes israéliens ont été lacérés.
La ministre de la Justice, Tzipi Livni a proposé de considérer ses incidents comme « des actes de terrorisme ». Bien que la police ait procédé à de nombreuses arrestations, elles n’ont donné lieu jusqu’à présent à aucune poursuite. Les autorités chrétiennes ont mis en garde contre des attaques de ce genre lors de la visite du pape François en Terre sainte à la fin du mois.
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