Selon un responsable des services de sécurité yéménites des hommes armés ont attaqué un point de contrôle de la garde du palais présidentiel à Sanaa. Ils ont tué cinq soldats et en auraient capturé d'autres. Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi n'était pas présent sur les lieux au moment de l'attaque.
Il y a déjà eu de sérieux accrochages à proximité du palais présidentiel de Sanaa. C'est notamment au cours de ces affrontements que l'un des chefs d'al-Qaïda Mohamed Saïd al-Chabwani a été tué jeudi soir par les forces yéménites.
→ A (RE)LIRE : Yémen : l’armée poursuit son offensive contre al-Qaïda dans le Sud
Cela fait une dizaine de jours que l'armée a lancé une offensive contre al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa). Elle affirme lui avoir infligé des pertes conséquentes. Les forces yéménites ont notamment annoncé avoir tué le « chef d'une cellule terroriste » qui serait responsable de l'assassinat d'un ressortissant français lundi dernier. La victime travaillait pour une société de sécurité privée engagée pour surveiller la représentation de l'Union européenne au Yémen.
Une riposte d’al-Qaïda
Les autorités du pays ont aussi annoncé que des combattants étrangers d’al-Qaïda - un Saoudien et un Daguestanais - ont été tués et que deux autres, de nationalité française, ont été arrêtés alors qu'ils tentaient de quitter le territoire.
De source officielle yéménite, on estime que ces pertes vont conduire al-Qaïda à riposter en multipliant les attaques. C'est donc chose faite avec cet assaut tenté contre le palais ce vendredi après-midi.
Autres cibles potentielles : les représentations étrangères. L'ambassade d'Arabie Saoudite a essuyé des tirs ces derniers jours. Quant à celle des Etats-Unis, elle reste fermée jusqu'à nouvel ordre.