Depuis mars 2011, date à laquelle les forces de Bachar el-Assad ont tiré leurs premières balles contre des manifestants en Syrie, l’OSDH estime à plus de 150 000 le nombre de morts dans ce pays.
Mais Rami Abdlerrahmane en est certain : les trois ans de guerre ont fait bien plus de victimes. Le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme parle de plus de 200 000 décès.
Podium macabre
Dans le détail, les civils arrivent en première position. En nombre de tués, ils sont les plus touchés. Viennent ensuite les forces gouvernementales, avec à leurs côtés le Hezbollah libanais et d’autres combattants étrangers. En troisième position enfin : les rebelles de tous bords confondus y compris les jihadistes du Front al-Nosra ou encore l’Etat islamique en Irak et au Levant.
Ce podium macabre est toutefois difficilement vérifiable. Dans son dernier bilan de 2013, l’ONU fait état de 100 000 morts. Mais en janvier les Nations unies ont annoncé officiellement qu'il n’y aurait plus de nouveau bilan. Les conditions sur le terrain ne permettent pas une estimation suffisamment précise.
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