John Kerry parle d’un niveau de défiance à son paroxysme entre Palestiniens et Israéliens, en voici l’illustration avec ces entretiens dans le bureau ovale. Barack Obama tient publiquement le même langage à Mahmoud Abbas et Benyamin Netanyahu : « des décisions difficiles, des risques » à accepter si l’on veut parvenir à la paix, et on a l’impression que les deux responsables se répondent sans s’écouter.
Mahmoud Abbas, sur la reconnaissance d’un Etat juif, met en avant le fait que les Palestiniens ont reconnu l’Etat d’Israël en 1993, et il attend la libération du dernier contingent de prisonniers, comme prévu.
Le délai ne sera pas tenu
Le 4 mars, Benyamin Netanyahu demandait la reconnaissance d’un Etat juif, expliquant que les Israéliens ont fait de gros effort et démantelé des colonies, mais omettant d’évoquer les autres constructions autorisées dans le même temps.
Les négociations progressent-elles dans les coulisses de la Maison Blanche ? Difficile de l’imaginer lorsque l’on voit les responsables politiques palestiniens et israéliens en public. La date butoir est fixée pour le 29 avril. On sait que le délai ne sera pas tenu, mais on ignore encore si la discussion ira au-delà.