Nucléaire iranien: l'AIEA aura plus de moyens pour ses missions en Iran

L’Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) réclame plus de moyens pour mener ses missions de contrôle des installations nucléaires iraniennes, suite aux accords de Genève. Plusieurs pays membres de l’AIEA ont accepté le principe d’une augmentation substantielle des moyens de l’agence.

Avec notre correspondant à Vienne, Nathanaël Vittrant

Le patron de l’agence internationale, le Japonais Yukiya Amano, l’a dit vendredi matin aux pays membres. Il l’a répété l’après-midi aux journalistes : les missions décidées à Genève vont bien au-delà des moyens actuels de l’AIEA.

« Il y aura beaucoup plus de travail et de voyages pour les agents qui travaillent sur le dossier iranien, assure Yukiya Amano. En fait, il faudra quasiment doubler le nombre des inspecteurs en Iran. Les inspecteurs de l’AIEA vont devoir visiter plus de sites et analyser plus d’échantillons. »

Pas de bureau permanent à Téhéran

L’agence estime qu’il lui faudra dépenser près de six millions d’euros supplémentaires pour faire face à cette surcharge de travail. Plusieurs Etats se sont déjà engagés à mettre la main à la poche. Parmi les grandes puissances qui ont directement négocié avec l’Iran, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont promis une augmentation substantielle de leur contribution au budget de l’agence.

Yukiya Amano a par ailleurs confirmé qu’il n’y aurait pas de bureau permanent à Téhéran.
L’ouverture d’un bureau temporaire n’est en revanche pas exclue.

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