Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
D’après les Nations unies, 8 000 personnes, pour la plupart des civils, ont été victimes d’attentats et de violences en Irak ces derniers mois. 2013 est ainsi l’année la plus meurtrière dans ce pays depuis 2008.
Lorsqu’il a été reçu à la Maison Blanche le mois dernier, Nouri al-Maliki a formellement demandé l’aide de Washington pour lutter contre le terrorisme, et plus spécifiquement, le Premier ministre irakien a exprimé son souhait d’acquérir des hélicoptères de combat Apache.
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Cette commande doit passer par le Congrès. Or les élus américains manquent de confiance, ils craignent que le chef de gouvernement irakien n’utilise ces armes contre son opposition.
Nouri al-Maliki devra donc se contenter de missiles et de drones de reconnaissance, une dizaine de ces drones devraient être livrés avant mars, une trentaine avant la fin de l’année prochaine.
Les Etats-Unis doivent par ailleurs fournir les cartes établies par leurs services de renseignement, afin de permettre une localisation des camps d’entrainement terroriste.
Rappelons que, faute d’accord avec Bagdad en 2011, toutes les troupes américaines ont quitté le sol irakien.