Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
Au stade actuel des préparatifs, l’Iran est écarté de la Conférence de paix sur la Syrie. Sa participation a été refusée par les Etats-Unis, sans aucun doute en raison de sa présence militaire sur le terrain en appui des forces loyales à Bachar el-Assad.
La session préparatoire tenue à Genève a par contre entériné l’invitation envoyée à l’Arabie Saoudite, soutien inconditionnel de l’opposition au régime.
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Vingt-six pays seront conviés à la conférence, appelée à mettre un terme à la guerre civile. Les délégations dépêchées par le régime et l’opposition devraient être connues dans les jours à venir bien que la session préparatoire ait été dans l’impossibilité de dire qui en ferait partie dans le camp des opposants.
La Conférence dite Genève 2 s’ouvrira donc le 22 janvier à Montreux, sur les rives du lac Léman. A l’issue de la séance inaugurale, les participants se retrouveront au Palais des Nations de Genève pour une durée incertaine évoluant en fonction de la tournure prise par les pourparlers. D’ici là, le médiateur de l’ONU s’efforcera dans la mesure du possible de faire lever l’interdiction prononcée par Washington à l’encontre de l’Iran.
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