A Téhéran, le monde automobile prend le pouls du marché iranien

Tout ce que le monde automobile compte de constructeurs et d'équipementiers était rassemblé à Téhéran, samedi 30 novembre 2013, pour une conférence internationale de l'industrie automobile. Une semaine après l'accord sur le nucléaire iranien, la profession est dans les starting-blocks pour relancer ses activités sur un marché très prometteur.

L'Iran était le 11e marché mondial pour la vente d'automobiles avant l'application des sanctions internationales. C'est dire le potentiel pour les constructeurs du monde entier dès que les sanctions seront levées, probablement en janvier. L'Iran est moins motorisé que la Chine, avec un revenu par habitant plus élevé. Par ailleurs, le parc automobile est très ancien.

Mais l'Iran était aussi le 13e producteur automobile en 2011, ce qui en fait une solide base d'exportations vers l'ensemble des pays du Moyen-Orient. L'objectif des constructeurs rassemblés à Téhéran est de revenir le plus vite possible, et même dès 2014, à une production en Iran de 1,6 million de véhicules.

Ce dégel est suivi de très près par les constructeurs français. En effet, Renault représentait avant la crise 10% du marché iranien, avec plus de 100 000 véhicules vendus. Et Peugeot en avait fait son deuxième marché après la France, à 450 000 véhicules vendus. Les autres constructeurs mondiaux, notamment américains, sont aussi à l'affût.

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