Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Face à l’opposition d’un certain nombre d’élus en majorité conservateurs mais aussi démocrates, le président Obama a voulu défendre l’approche de son administration qui s’est beaucoup dépensée pour parvenir à l’accord conclu avec l’Iran. Ses critiques lui reprochent d’avoir beaucoup donné sans recevoir grand chose en retour.
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Il leur répond en citant John Kennedy qui avait dit : «Ne négocions pas parce que nous avons peur, mais n’ayons jamais peur de négocier». Pour Barack Obama, le temps est venu pour les Etats-Unis, après l’Irak et l’Afghanistan, de tourner la page d’une décennie de guerre. « Nous ne pouvons pas fermer la porte à la diplomatie et nous ne pouvons pas écarter d’office des solutions pacifiques aux problèmes du monde. Nous ne pouvons nous engager dans un cycle sans fin de conflits. Parler comme un dur et fanfaronner est peut être facile d’un point de vue politique, mais ce n’est pas ce qu’il faut faire pour notre sécurité» a déclaré le président américain.
Barack Obama, note le New York Times, est en train d’honorer sa promesse de 2008 : plus de guerre, et au lieu de vouloir renverser les adversaires des Etats-Unis, les accepter tels qu’ils sont et essayer de négocier avec eux.
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