Avec notre correspondant à Vienne (au siège de l'AIEA), Nathanaël Vittrant
L’ambassadeur iranien auprès de l’AIEA, Reza Najafi, l’a assuré aux journalistes, le fameux accord négocié à Genève entrera en vigueur début janvier, peut-être même dès fin décembre.
Si les moindres concessions accordées de part et d’autre ont été ardemment négociées, le calendrier, lui, est encore un peu flou. Et pour cause, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, (AIEA), qui sera chargée de vérifier que l’Iran tient bien ses engagements, n’est tout simplement pas prête.
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Dès jeudi, le patron de l’AIEA, le japonais Yuyika Amano avait prévenu : « C’est une tâche compliquée qui nous a été confiée, nous avons besoin de temps pour nous préparer correctement. »
Du temps, mais aussi des moyens. Yukiya Amano l’a rappelé : intensifier les inspections coûtera cher et son budget est déjà très serré. En coulisse, les négociations ont donc repris. On ne sait pas par exemple si l’Agence envisage d’installer une antenne permanente en Iran, et encore moins si Téhéran laisserait faire.