Le premier est l’allié indéfectible de Bachar el-Assad, le second, son ennemi juré. L’Iran et la Turquie, deux pays que tout oppose dans le conflit syrien, appellent d’une seule voix à stopper les combats immédiatement. Pour Téhéran et Ankara, il est hors de question d’attendre l’échéance du mois de janvier, date à laquelle doit se tenir la conférence internationale de paix Genève 2.
Un rapprochement aussi étrange qu’imprévisible, lorsqu’on sait que l’Iran envoie régulièrement des renforts militaires pour appuyer l’armée syrienne - une allégation démentie par Téhéran. Et de son côté la Turquie, même si elle n’est pas directement impliquée dans cette guerre n’hésite pas à ouvrir grand ses frontières pour laisser librement circuler : rebelles et armement en tout genre.
Trouver un terrain d'entente
Même si les Iraniens et les Turcs reconnaissent des divergences de points de vue sur le dossier syrien, les deux parties font preuve désormais d’une volonté commune : réduire ces différences.
Ce rapprochement, ce changement de ton, de position suscitent en tout cas de nombreuses interrogations. A croire qu’après avoir trouvé un accord sur le nucléaire iranien, tout devient plus facile avec Téhéran.
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