Avec notre envoyé spécial à Genève, Sami Boukhelifa
Les divergences sur le dossier nucléaire s’amenuisent et paradoxalement les chances de signer un accord s’éloignent de plus en plus ce samedi 23 novembre au soir.
A l’hôtel Intercontinental à Genève - le champ de bataille de cette guerre diplomatique -, la crispation se lit sur les visages. Les tractions durent des heures. Les ministres des Affaires étrangères des grandes puissances et l’Iran mènent un véritable combat. Une guerre des nerfs, une guerre d’usure.
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Principal problème : les formulations. L’impératif est de trouver les mots justes, les termes exacts. Sur l’enrichissement de l’uranium par exemple, il faut, nous dit-on, le mentionner dans le texte d’accord sans pour autant le mettre noir sur blanc.
Une ambiguïté de plus dans cette énième journée de négociations. Et pour couronner le tout, les Américains annoncent le départ de John Kerry. Le secrétaire d’Etat doit apparemment prendre l’avion pour Londres dès dimanche matin pour aller rencontrer son homologue britannique William Hague qui se trouve, ce samedi soir, à ses côtés.