Avec notre envoyé spécial à Genève,
C’est une sorte de reprise de contact entre les deux responsables. Malheureusement rien n’a filtré à part cette photo sur Twitter. On y voit Catherine Ashton et Javad Zarif, tout sourire, en train de discuter dans une ambiance assez décontractée. Loin du discours ferme du Guide suprême iranien.
Ali Khamenei a en effet fixé une ligne rouge. Ses négociateurs ont pour ordre de refuser toute concession. Surtout sur la question de l’enrichissement de l’uranium, qui n’est pas autorisé pas le traité de non-prolifération (TNP), mais qui n’est pas interdit non plus -.
Retrouver la « confiance perdue »
La partie diplomatique s’annonce en tout cas serrée même si beaucoup d’optimisme entoure ces discussions. Javad Zarif a ainsi indiqué à l'issue de cette rencontre qu'il aurait avec Catherine Ashton, ce jeudi 21 novembre, des discussions « détaillées autour d'un accord ». Toujours sur Twitter, un négociateur iranien a néanmoins laissé échapper quelques informations en 140 caractères : il faut d’abord retrouver la « confiance perdue » écrit-il.
Une sorte de reproche à peine voilé qui vise la France. Pour Téhéran, Paris est clairement accusée d’avoir torpillé la dernière session de négociations.
En revanche, avec les autres grandes puissances, le discours est plus lisse. L’Iran affirme vouloir des relations amicales avec tous les pays y compris les Etats-Unis. A croire que les rôles historiques des Français et des Américains se sont inversés.
Des réunions bilatérales sont prévues toute la soirée.