Sur son compte Twitter, le président iranien, Hassan Rohani a fait état d'une discussion téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Dans cet échange, les deux présidents auraient vanté la coopération parfaite dont a fait preuve l'Iran.
Selon Rohani, toutes les activités nucléaires de son pays sont supervisées par l'agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA. Concernant l'accord qui a failli être trouvé la semaine dernière, Rohani a remercié le soutien russe.
Il a aussi mis en cause les « demandes excessives » de certains pays qui ont ruiné, les « bon progrès réalisés » en vue d'un accord. Une référence à la position de la France qui a amendé le texte, interrompant de fait les négociations.
Des exigences françaises claires
François Hollande l'a redit hier : la France exige un contrôle international de tous les sites nucléaires, la suspension de l'enrichissement à 20 % la réduction du stock existant, et l'arrêt de la construction d'une usine controversée. Le tout est d'éviter ce que la France et Israël craignent : un « mauvais accord ».
Selon Moscou, une « chance réelle » était apparue pour trouver une solution à ce vieux problème.
Mercredi 20 novembre, il faudra certainement beaucoup d'efforts pour concilier des positions qui semblent toujours aussi antagonistes.
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