Nucléaire iranien: l'entretien téléphonique de Poutine et Rohani sur le dossier

Les négociations sur le nucléaire iranien reprennent mercredi 20 novembre à Genève. Il s'agit de la troisième réunion des pays du groupe 5+1 en un peu plus d'un mois. La semaine dernière, un accord pour limiter les activités nucléaires de l'Iran était proche d'être trouvé. Dans un entretien téléphonique ce lundi 18 novembre, les présidents russe et iranien ont évoqué le sujet.

Sur son compte Twitter, le président iranien, Hassan Rohani a fait état d'une discussion téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Dans cet échange, les deux présidents auraient vanté la coopération parfaite dont a fait preuve l'Iran.

Selon Rohani, toutes les activités nucléaires de son pays sont supervisées par l'agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA. Concernant l'accord qui a failli être trouvé la semaine dernière, Rohani a remercié le soutien russe.

Il a aussi mis en cause les « demandes excessives » de certains pays qui ont ruiné, les « bon progrès réalisés » en vue d'un accord. Une référence à la position de la France qui a amendé le texte, interrompant de fait les négociations.

Des exigences françaises claires

François Hollande l'a redit hier : la France exige un contrôle international de tous les sites nucléaires, la suspension de l'enrichissement à 20 % la réduction du stock existant, et l'arrêt de la construction d'une usine controversée. Le tout est d'éviter ce que la France et Israël craignent : un « mauvais accord ».

Selon Moscou, une « chance réelle » était apparue pour trouver une solution à ce vieux problème.
Mercredi 20 novembre, il faudra certainement beaucoup d'efforts pour concilier des positions qui semblent toujours aussi antagonistes.

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