Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
La Coalition exige l’instauration d’un « climat propice au dialogue » qui passe par la libération des prisonniers, la réouverture des chaînes de télévision islamistes, l’arrêt des campagnes hostiles à la Confrérie sur les autres chaînes.
Elle demande aussi « le rétablissement du processus démocratique sans exclusions et le retour à la légitimité constitutionnelle ». La coalition a toutefois dénoncé « la conspiration du Conseil suprême des forces armées » et « l’autorité issue du coup d’Etat militaire ».
Dialogue avec « les forces révolutionnaires »
Si la Coalition évite de prononcer le nom de Mohamed Morsi c’est pour tenter de dialoguer avec « les forces révolutionnaires ». Des « forces » qui étaient majoritairement opposées au président Frère musulman.
À défaut de rejoindre leur coalition, les Frères espèrent récupérer une partie de ces forces révolutionnaires à quelques jours de la commémoration du 19 novembre. Il y a deux ans, à cette même date, les révolutionnaires avaient été violemment réprimés par la police, mais n’avaient pas été soutenus par les Frères musulmans.
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