Acclamé, applaudi devant ses partisans, Hassan Nasrallah tient un discours de chef de guerre. L’Achoura commémore le martyre de l’imam Hussein, l’un des personnages les plus éminents chez les chiites. Le chef du Hezbollah choisit donc de respecter le thème de la journée en parlant de jihad. Pour lui, hors de question d’ordonner à ses hommes de quitter la Syrie où ils combattent aux côtés des forces de Bachar el-Assad.
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« Notre présence en Syrie vise à défendre ce pays. La Syrie subit une agression internationale. Et tant que le danger guettera la Syrie, nous resterons pour la défendre », a martelé Hassan Nasrallah.
Hassan Nasrallah vante également les mérites de ses troupes. Grâce à elles, le régime syrien aurait repris la ville de Quosseir, il y a quelques mois, et serait en voie de réaliser de nouvelles victoires.
« Dites-moi quelle est la situation sur le terrain ces dernières semaines ? Parlez-moi de la route qui mène vers Alep, la région d’Alep et la ville d’Alep ? Les plans des agresseurs de la Syrie ont échoué », a-t-il poursuivi.
Un communiqué publié cette semaine par la rébellion syrienne confirme en partie les propos d’Hassan Nasrallah. L’insurrection aurait subi de lourdes pertes dans le nord de la Syrie.