Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
John Kerry va avoir ce mercredi 13 novembre une réunion à huis-clos avec la commission bancaire du Sénat afin de convaincre ses membres de ne pas proposer de nouvelles sanctions contre l’Iran. L’administration Obama estime qu’une telle mesure serait une erreur à un moment où la diplomatie a peut-être une chance d’obtenir un accord sur le nucléaire.
La Maison Blanche demande donc une pause, soulignant que si les Iraniens refusaient de renoncer à se doter de l’arme atomique, de nouvelles sanctions pourraient être mise en place. Le porte-parole de la présidence, Jay Carney a noté que faute d’une solution pacifique, l’alternative serait la guerre, dont les Américains ne veulent pas, a-t-il ajouté. Barack Obama veut utiliser les mêmes arguments que ceux qu’il a employés pour obtenir que la Syrie se débarrasse de son arsenal chimique sans avoir à intervenir militairement.
Si nombre d’élus se disent prêts à écouter ce que va leur dire Kerry, d’autres, surtout républicains sont en faveur d’une position forte: C’est le cas de Mark Kirk, sénateur de l’Illinois qui déclare: «Les Américains ne devraient pas être forcés d’avoir à choisir entre une action militaire et un mauvais accord qui laisse l’Iran avec son programme nucléaire ».
→A (RE)LIRE : Nucléaire iranien: Washington favorable à une «pause» dans les sanctions contre Téhéran