Concernant le dossier syrien, Lakhdar Brahimi ne se berce pas d’illusion. Il a beau ménagé Bachar el-Assad, la méthode douce ne semble pas fonctionner. Damas reste ferme. Pour les autorités syriennes, il est hors de question de renoncer à leurs principes : aucune ingérence étrangère n’est tolérée.
Côté opposition ce n’est pas mieux. Malgré l’insistance des puissances occidentales la coalition nationale syrienne campe sur ses positions. Il y a une dizaine de jours la réunion des Amis de la Syrie a été un véritable échec. Paris, Londres et Washington ne sont pas parvenu à convaincre les opposants de participer à Genève 2.
En attente de la réponse du CNS
La prochaine étape concerne les membres de la CNS, la Coalition nationale syrienne. Ils doivent se réunir à Istanbul et décider si oui ou non ils prendront part à la Conférence de paix. Problème : Ils sont divisés. Certains acceptent de dialoguer avec le régime. D’autres le refusent catégoriquement.
Il s'agit donc d'un dialogue de sourds. Lakhdar Brahimi doit une nouvelle fois se tourner vers la Russie et les Etats-Unis. La semaine prochaine, il rencontrera les représentants de ces deux pays. Moscou aura pour mission de convaincre Damas. Washington s’occupera des opposants avec un objectif : réunir tout le monde à Genève et dialoguer.