C'est à un jeu d'équilibriste que s'est livré Lakhdar Brahimi à Damas. Contraint de ménager son hôte tout en ne se mettant pas à dos les pays qui soutiennent l'opposition syrienne.
A son arrivée à Damas, l'émissaire international a souligné que la « conférence de Genève 2 était une rencontre entre les parties syriennes, et que ce sont elles qui vont fixer la phase transitoire ». Brahimi n'avait pas non plus exclu une participation de Bachar el-Assad dans la transition vers une nouvelle Syrie.
Le rôle clef de l'Arabie Saoudite
Des propos repris à son compte par le président syrien qui a fustigé comme à son habitude l'ingérence de pays étrangers qui selon lui « facilitent le passage des terroristes, leur offrent argent armes et soutien logistique ». Une allusion à l'Arabie saoudite notamment.
Un pays hostile à l'initiative politique mais dont le soutien est jugé primordial. Par la voix de son porte-parole, le médiateur a fait passer le message : il espère que le royaume participera à la conférence de Genève 2.